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TOUT LE CONFORT MODERNE DANS UN LIEU CHARGÉ D'HISTOIRE

Tout ce que vous voyez, dans le jardin, dans les grottes, dans la maison témoigne de l'histoire familiale.
Bien sûr, nous avons apporté tout le confort moderne avec la cuisine, l’éclairage led, les ports usb ou le wifi ! Mais nous avons voulu préserver l'esprit du lieu. Nous n'avons pas choisi une déco "Provence chic" ni "design". Nous avons souhaité conserver le côté paysan ouvrier, vigneron, de la maison. Les meubles et objets que nous avons achetés ont ainsi été choisis pour s'intégrer dans ce style, en privilégiant le métal ou le bois recyclé.
Et rien des objets anciens qui décorent la maison n'a été chiné. Ils étaient dans la famille depuis toujours. La plupart des meubles étaient à Camille et Augustine et n'ont pas quittés leur place : le pétrin, la table de ferme, les buffets, les chaises en paille... Certains affichent les initiales de leur propriétaire d'origine, d'autres portent en eux des mentions manuscrites, faites pour la plupart par Augustine qui ne voulait pas oublier. Par exemple "grand-mère Elisabeth Abeille 1844" sur une des planches du buffet du salon. C'est dans le tiroir du petit banc que nous avons retrouvé le livret militaire de Camille et des lettres... Et nous avons séparé le "deux corps" du 19ème pour faire un bar et un meuble de rangement dans les grottes.
J'ai toujours vu les assiettes de Moustiers au mur de la cuisine. La machine à coudre est celle d'Augustine et les derniers tissus utilisés sont toujours dans les tiroirs. Les partitions du début du 20ème siècle sont aussi les siennes, elle qui aimait tant chanter. Les cartes postales ont été achetées ou reçues par Camille et les actions de la société de chemin de fer PLM étaient à Charles, mon arrière-grand-père. La vaisselle ancienne est celle de Marie-Louise, son épouse. Quant aux valises, elles étaient à mon grand-père, Emile-Marius, dit Milou.
Les photos sont celles de toutes ces générations. La plus ancienne a été prise à l'école communale de Cotignac en 1902.Les tableaux et gravures étaient là eux aussi. Certains datent de la fin du 19ème, d'autres ont été ajoutés au fil des générations. L'antilope, par exemple, était à ma grand-tante, Mana. Le tableau représentant la rue principale de Cotignac, peint en 1944 par Jean Forniche était à Cannes chez mes grands-parents, qui l'avaient emporté pour voir toujours ce village aimé.
Seule la presse d'imprimerie, qui a été offerte il y a longtemps à ma mère par un vieux libraire antibois, et les vieux sièges du métro parisien qui dormaient dans notre garage, n'ont rien à voir avec Cotignac mais nous avons trouvé qu'ils avaient leur place ici. Transformés en fauteuils de bar, ils sont un rappel de la carrière de Camille dans les chemins de fer. Et vous trouverez un petit clin d'oeil aux Ruchers du Bessillon dans la cuisine.
La mesure à grain du 18ème siècle a toujours été là, tout comme la vieille marmite en fonte, récupérée par ma fille comme chaudron à potion magique !Les tonneaux sont ceux de Camille et portent ses initiales. A l'origine entourées de bois et/ou de paille tressée qui n'ont pas survécu aux affres du temps et de l'humidité, les bombonnes de vin - les "Dame Jeanne" comme on les appelle - sont celles de Camille, que nous avons retrouvées dans les grottes, encore pleines pour beaucoup, de vin, de vinaigre ou de marc.
Les paniers d'osier destinés au ramassage du raisin n'ont pu être sauvés, trop abimés qu'ils étaient, mais les caisses en bois dont nous avons conservé les façades, le hérisson, le porte-bouteille et même les bouteilles étaient dans la grotte.
A l'extérieur aussi, si nous avons ajouté la piscine, nous avons voulu conserver l'esprit du lieu, avec la porte du poulailler et le bassin. Et tous les outils de jardinage ou de labour ont été laissés dans le jardin ou dans les grottes par leur dernier utilisateur. Ils sont pour la plupart gravés du nom de leur fabricant, parfois même des initiales de leur propriétaire.